Pierre Izard : « Oui aux primaires »
La nouvelle mairie de Benque Dessus-Dessous n'a rien de pharaonique. Mais c'est une belle mairie toute en pierre et en ardoise construite par la main des hommes. Celle du maire, Jean-Paul Dardé s'en souvient qui porte une poupée enrubannée d'un tissu tricolore. Cette mairie accrochée à la montagne, construite sur les ruines d'une ancienne bergerie, Pierre Izard, président du conseil général souhaitait l'inaugurer.
Pourquoi venir ici ?
Je veux porter un signe fort : dire que l'on doit faire confiance à l'entité communale. Il y a une signification importante : Benqué retient notre attention autant que Toulouse et son agglomération.
Vous assurez la présidence du conseil général depuis 23 ans. Alors que d'importantes échéances électorales se profilent comment envisagez-vous votre rôle ?
Je dois devenir le sage. Je ferai en sorte que tout marche bien pour que nous gagnions. Mon objectif, pour la présidentielle, c'est de penser au second tour et à ce moment fragile où il faudra faire la soudure. Je voudrais mobiliser la gauche à cela. Tant qu'à copier l'Amérique et ses primaires, regardons la suite : Hillary Clinton est la ministre des Affaires étrangères d'Obama. Dans le département il doit y avoir union.
Si vous considérez les primaires comme une bonne chose dans la perspective de la présidentielle, pensez-vous qu'il puisse en être de même pour les législatives ?
Sur la circonscription, la présidentielle conditionne les législatives. Je ne peux pas critiquer le fait que dans un parti comme le nitre un ou une souhaite s'exprimer. Les primaires que l'on accepte pour la présidentielle doivent être respectées, aussi, pour les législatives. Je suis socialiste et non sectaire.
Les cantonales ont été marquées par la perte de certains cantons pour le PS en Comminges. Faut-il y voir une raison de la permanence que vous avez ouvert à l'antenne Pégot du conseil général ?
Non. Si je tiens cette permanence c'est pour démontrer mon attachement au service public, pour être au côté des maires. J'ai reçu 15 maires lors de ma première permanence. Quand les services de l'État se retirent ce qui est une erreur, nous sommes présents.